Projet
Amplifier les voix pour accélérer l’éradication des mutilations génitales féminines est un projet qui vise à faire participer tous les acteurs locaux et communautaires y compris les parents (pères et mères de famille) et jeunes dans la lutte contre les Mutilations génitales féminines à travers une capsule vidéo en langue et sous titré en Français, un article de presse sur les témoignage et les conséquences des VBG au cour des 16 jours d’activisme et la production de 15 Visuels sur les Violences Basées sur le Genre.
Points Positifs
Point 1 : la réaction positive des internautes sur les différents contenus médiatiques publiés sur nos plateformes montre l’engagement et la détermination de la communauté en faveur de la promotion de l’abandon des Mutilations Génitales Féminines dans la région de N’zérékoré.
Point 2 : L’appréciation faite des autorités communales et la promesse d’une personne alliée engagée dans la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) ont été des points satisfaisant qui laissent assez d’espoir pour croire à une collaboration avec les communautés dans lutte pour l’éradication totale et définitive des mutilations génitales féminines dans nos communauté. https://generationquiose.org/16-jours-dactivisme-lalliance-des-jeunes-pour-la-cause-des-femmes-fait-le-bilan-de-ses-activites-et-propose-des-solutions/
Difficultés
La réticence chez certains intervenant sur le sujet ; le refus e croire aux conséquences de la mutilation génitale féminine ; difficulté à lever le Caractère tabou des mutilations génitales féminines chez certains parents ; la méconnaissance réelle des conséquences de la MGF chez certaines exciseuses, le refus constaté chez certains parents de participer ouvertement au débat sur l’excision sont des difficultés rencontrées.
Réactions
Les réactions des uns étaient en fonction de leurs religions ou de leurs ethnies respectives, mais tous ont conclu que l’excision est une vieille tradition qui devrait plus exister de nos jours comme le disait une Victime : « lorsqu’une femme est privée d’une partie aussi importante de son appareil génitale, toutes les relations sexuelles qu’elle entretienne ressemble à un viol même quand c’est préalablement consenti. »
Cependant, d’autres ont soutenu l’excision sous certains prétextes qu’elles trouvent sécuritaires ou selon eux un moyen permettant à une fille de s’abstenir jusqu’au mariage. A ce sujet, une mère de famille avec un ton prudent disait ceci : « J’ai 4 filles, les deux premières ont connu l’excision et avec elles j’ai eu moins de problème jusqu’à leurs mariages ; mais les deux dernières n’ayant pas connu l’excision comme leurs sœurs ainées, elles sont tout le temps à la portée des jeunes sans intention de mariage. Je suis vraiment embarrassée car mon foyer est menacé à cause d’elles. En quoi pouvez-vous m’aider ? »
Portée de l’évènement
Apprécié par la direction préfectorale de l’action sociale et de la promotion féminine de N’zérékoré, la réalisation de ce projet fut un réel succès car le but de toucher plus de 2000 personnes fut atteinte à travers les médias sociaux, tout en espérant aller au delà, la prochaine fois. Beaucoup d’entrepreneurs sociaux, des jeunes se sont intéressés au projet après sa publication sur les différents réseaux sociaux et autres plateformes de communications.
Emission en direct sur la Radio Rurale de N’zérékoré
Impact du projet médiatique
L’utilisation de l’audiovisuel et des articles de presse dans ce contexte à permit d’impacter positivement un changement social auprès de 1200 auditeurs. Ainsi à l’issu de cette campagne, des engagements ont été pris pour accélérer l’élimination des mutilations génitales féminines dans notre communauté
Recommandations
Ce projet ayant une importance capitale dans la lutte pour l’élimination des mutilations génitales féminines devra connaitre un autre moyen d’étendre son champs d’action en passant par des enquêtes préalables à l’issu desquelles il aura des sketches, la tenue des émissions interactives et la réalisation des théâtres participatifs sur les places publiques de certains quartiers où la pratique semble courante.
