Réalisation d’une Table ronde sur les Violences Basées sur le Genre y compris les MGF à la radio rurale de Kérouané

Projet

Dans la réalisation de ce projet, cinq invités ont débattus différents formes de VBG à savoir : les Mutilations Génitales Féminines, le viol, les violences conjugales, les mariages précoce et ou forcé.

Après l’introduction du journaliste qui était le modérateur et animateur de la table ronde, l’honneur est venu à l’imam d’expliquer en tant que religieux de nous expliquer les droits des filles et femmes prôné par l’islam.  Ensuite la sage-femme de l’hôpital préfectorale de Kérouané nous a parlé des dangers des Mutilations Génitales Féminines sur la vie de la couche féminine (de la vie sexuelle, à la vie reproductive et jusqu’à la maternité) sans oublier de dégager les conséquences sur la santé physique et reproductive de la vie de la couche féminine. La chargée des affaires sociales de la préfecture en tant qu’experte nous a fait un résumé sur les Violences Basées sur le Genre de façon général. Le greffier au cabinet d’instruction du tribunal de première instance de Kérouané nous a détaillé certains articles des nouveaux code de l’enfant et du code pénale (285 ; 269) relatifs aux viols et autres Violences Basées sur le Genre. La fille leader nous a donné des témoignages sur les violations des droits des jeunes filles. Elle a même dénoncé certains comportements des mères de familles relatives au mariage précoce et MGF. Le journaliste, chef des programmes de la radio rurale a facilité la diffusion et la rediffusion à la radio rurale locale de Kérouané.    

Enfin après le cri de cœur de la fille leader sur l’abandon des VBG, madame la directrice chargée des affaires sociales a fait un plaidoyer en direct. Il s’agissait de promouvoir l’abandon des VBG en général de la pratique des MGF et mariage précoce en particulier auprès des populations. Elle a également informé la population des dispositions prises par l’Etat et l’application des lois.

Points Positifs :

  • Point 1 : Ce projet a été une réussite à Kérouané à travers la dénonciation de la recrudescence des Violences Basées sur le Genre et l’adhésion des autorisés sanitaires, du service des affaires sociales et de la radio rurale local de Kérouané par leurs accompagnement des ONG pour la promotion de l’abandon de la pratique néfastes comme les Mutilations Génitales Féminines. 
  • Point 2 : Grâce à ces émissions sur la radio rurale et dans les langues du terroir les populations de Kérouané et  les sept (7) sous préfectures qui la composent sont informées, sensibilisées sur les conséquences des violences basées sur le genre, mais également la vulgarisation de certaines dispositions prises par l’Etat et les sanctions prévues par la loi  contre la pratique des Violence Basées sur le Genre en Guinée.
Table ronde à la Radio Rurale de Kérouané

Difficultés

Quelques difficultés mineures ont été rencontrées :

  1. Le retard dans la validation des projets et  de la mise a dispositions des fonds, cela joue sur le calendrier de la réalisation du projet et même la disponibilité de certains invités.

Réactions

Les auditeurs d’une façon générale apprécient cette table ronde sur la radio rurale surtout en milieu rurale mais les commentent différemment. Ces campagnes outillent les associations et groupes qui militent pour l’abandon des VBG/ MGF afin de sensibiliser les populations qui sont favorables à la pratique des VBG/ MGF. Ce qu’il faut noter c’est les informations reçues sur des dispositions et sanctions prises par l’état et la loi contre les VBG.  

Audience et Impact

La portée est grande et peut être estimé à plus 50 000 auditeurs car la radio rurale locale de Kérouané est écoutée non seulement dans la préfecture de Kérouané mais aussi une partie des préfectures de Macenta et Beyla sans oublier ceux des réseaux sociaux (whatsApp, Face book…).   L’impact de cette campagne médiatique est l’information sur les dangers, de l’interdiction formelle de l’Etat et des sanctions prévues par la loi contre la pratique les violences basées sur le genre

Recommandation

Il faut toujours continuer à organiser des tables rondes, à faire des sensibilisations de masse, et renforcer le plaidoyer au côté de l’Etat pour d’application des lois en ce qui les concerne. Car c’est en accompagnant cette lutte que nous menons qu’on pourrait nouer la synergie d’action pour agir en faveur de la promotion de l’abandon des Mutilations Génitales Féminines dans nos communautés.